Brand shaming. Épisode 1
Que quelqu’un ne sache pas écrire, c’est une chose. À notre époque où les fautes nous sautent au visage dans presque tous les programmes et logiciels, et où une entreprise québécoise a élaboré le tout-puissant Antidote, cette personne-là est tout aussi paresseuse qu’insouciante. Tant pis pour elle. Mais que les marques se contrebalancent de la langue, ça c’est non. Parce qu’une marque n’a pas le droit d’être paresseuse ni insouciante. Une marque se doit de respecter la langue, et ses clients parlant cette langue. Surtout, une marque a les ressources matérielles et financières pour éviter d’avoir l’air de considérer ses clients francophones comme des clients de second ordre.
Voici quelques délicieux exemples glanés ici et là. Plus je les regarde, plus j’ai mal à mon français.
M’a te prendre un six pouces aux accents, s’te plaît.
En plus d’être adepte de la majusculite aigüe, Clinique délivre la malheureuse hydratation sans doute prisonnière du flacon. J’aime aussi la notion de « visage de prestige ». On dirait qu’ils parlent de moi.
Chez Aeroplan, ils prennent des quiz… dans Google Translate.
Dommage que ce quiz tout chou ait disparu du site de Bureau en gros à la suite des nombreuses plaintes des Francophones. Tout là-dedans crie « mauvaise adapt ». Ils n’ont certainement pas une bonne prise de grammaire, eux.
Christiane Rochon 
10 Commentaires
En direction ouest en partant de chez moi, il y a un panneau digital de la cie Cieslock. Je n’ai jamais vu autant de fautes (probablement un kid chez eux qui a fait immersion au secondaire et les a convaincus qu’il peut tout faire !).. Malheureusement quand j’y passe, si j’essaie de prendre une photo du dit panneau, je vais probablement me catapulter dans la rampe de béton. Mais j’en vois une fois par mois…
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Dommage que risques ta vie! Tu pourrais devenir ma pusher de contenu pour l’épisode 3, le 2 étant presque complété. C’est pas la matière qui manque. Soupirs.
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Ça, c’est ma section préférée de ton (super) site ! Excellent !
(J’ai relu mon commentaire plus d’une fois, et je pense qu’il est OK côté français).
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Toi, t’as des Air-Lousse en masse pour te permettre quelques coquilles 🙂
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Tu iras voir la pub de Pizza Pizza de ce matin dans le journal Métro. Malade.
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Schnoutte! Pas eu accès au journal, j’ai été en meeting TOUTE la journée. En as-tu une copie, par un heureux hasard?
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Je suis curieuse de savoir où vous avez trouvé cette publication d’Aéroplan. Je fais partie de l’équipe qui a traduit le microsite d’Aéroplan et les publications connexes pour les médias sociaux et je peux vous assurer qu’il n’y est pas question de « quiz ». http://www.quizvoyage.aeroplan.com/ J’aimerais faire corriger l’erreur si elle y est encore. Merci!
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C’est quand on publie le résultat du test sur FB. Et c’est pas le mot quiz, le problème. C’est le calque de l’anglais « I took a quiz ». En français, on ne PREND pas un quiz. On le fait 🙂
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Merci. De toute évidence, quelqu’un a fait preuve d’initiative sans passer par le service linguistique. 😉 Je vais signaler l’erreur. Et « pris » ou « prendre » ne figure pas non plus dans les traductions que nous avons fournies.
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Ça arrive trop souvent, malheureusement. Le service linguistique est le meilleur ami de l’annonceur. Mais c’est aussi là qu’on coupe les coins ronds parce que c’est au bout de la chaîne de prod et les délais n’allongent pas. L’histoire de ma vie d’agence 🙂
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