Quand Richard était cool
À une époque lointaine, Richard Martineau était cool.
Il était au Voir, journal aussi cool à cette époque lointaine. Pis moi, comme je trouvais les chroniques de Richard assez cool, je lui écrivais. Paraît qu’il faut faire ça, aujourd’hui, pour augmenter notre Klout pis toute pis toute. Mais dans le temps, je le faisais juste parce que c’était la seule façon d’entrer en contact avec ma inner writer vu que Christopher Jones avait volé ma job. Mais ça, c’t’une autre histoire. Reste qu’une correspondance assez régulière s’était installée entre Cool Richard et moi. Et il y a 9 ou 10 ans, je trouvais ça ben ben too much. C’est fou comme ça change, hein?
Voici donc des petits bouts retrouvés avec délice sur les Internets. Comme quoi rien ne se perd jamais…
Journées des femmes
Ma réponse à une montée de lait virulente de Lise Payette lors de la Journée des femmes. La délicate Lise avait alors déclaré que les hommes étaient tous également mauvais, un sous-sexe. Un billet brutal d’une féministe devenue une haine-iste. Notez que j’avais l’âme amoureuse dans le temps.
Ma réponse avait suscité cette réaction d’un lecteur dont j’aurais TELLEMENT dû demander le numéro de téléphone.
Scandale Guy Cloutier/Nathalie Simard
Nathalie Simard avait perdu pas mal de son lustre au cours des dernières années. Carrière boiteuse, taille de guêpe devenue taille de bourdon, des unes du Lundi pas très flatteuses. On l’appelait affectueusement le gigot chantant. Puis son histoire est sortie au grand jour. Je peux vous dire que moi aussi j’aurais mangé mes émotions, avoir été violée avec une télécommande. Reste qu’elle a accepté de raconter son histoire sordide à la télé. Je l’attendais avec une brique pis un fanal, mais j’ai été très agréablement surprise. Voici donc mon ode à Nathalie :
L’amour est dans le pot
La chronique portait sur la confiance aveugle des femmes envers leurs produits. Mais Cool Richard n’avait rien compris. On n’est pas folles : on le sait que le p’tit pot Givenchy payé trop cher ne fera pas de miracles. Mais on aime le petit pot pour ce qu’il est : un p’tit pot. Petit pot de beurre… quand te dépetitpotdebeurreriseras-tu?
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